Niveau : A1
Public : Enfant
Durée : variable
Nombre de joueurs : jusqu'à 5

Objectifs linguistiques :
- Les chiffres jusqu'à 5.
- Les couleurs : rouge, vert, jaune, bleu, blanc.
- Le verbe avoir au présent.
- Questions diverses.
Hanabi est un jeu rapide et facile à comprendre qui vous met dans la peau d'un artificier ! C'est aussi un jeu coopératif de 2 à 5 joueurs qui s'articule autour des chiffres et des couleurs (les chiffres jusqu'à 5 et les 5 couleurs : vert, rouge, jaune, bleu, blanc (le blanc est-il une couleur ? Vous avez quatre heures...)).
Le but du jeu est simple : poser sur la table des suites de chaque couleur (de 1 à 5, donc). Petite subtilité : vous ne voyez pas votre jeu ! Les cartes sont cachées pour vous mais visibles pour les autres. Ce sont vos coéquipiers qui vous donnent des indications pour vous permettre de faire le meilleur choix. Mais il n'est possible de ne donner qu'une seule information à la fois, portant sur un chiffre ou sur une couleur, par exemple : "tu as un 2 ici et là" ou "tu as deux cartes rouges, ici et là",...
Le principe paraît simple mais réussir à poser tous les feux d'artifice est quasi-impossible. Certaines cartes n'existent qu'en très peu d'exemplaires et peuvent - si l'on n'y prend pas garde - être défaussées par un joueur qui n'a pas eu la bonne information au bon moment. Tout ça devient très vite assez cérébral et frustrant. On se fait rouler par le jeu, même en instaurant des règles implicites et officieuses (et tout à fait proscrites par la règle) censées éviter de jeter certaines cartes ou de poser ce qu'il faut quand il faut...

Concrètement, j'ai du mal à voir ce que ça peut donner en classe. Les mécanismes de bases sont simples et les phrases autorisées assez basiques, mais cela nécessite quand même une excellente compréhension entre les joueurs et une bonne entente pour progresser un minimum. En gros, il vaut mieux le tester avec des apprenants complices et futés. Tout se joue sur une coopération discrète et silencieuse, par des jeux de regards et des discussions très encadrées sur la meilleure des solutions à prendre. C'est un jeu coopératif, ne l'oublions pas, et même si chacun joue à son tour, rien ne l'empêche de consulter ses partenaires sur ce qu'il doit faire ou de mettre au point une stratégie globale. Les moins malins pourront sans doute s'amuser mais risquent de perdre assez vite en faisant n'importe quoi.
Comme les parties se jouent au nombre de points, on peut aussi organiser un tournoi des meilleurs artificiers. Dans ce cas, il faudra deux ou trois jeux selon le nombre d'élèves. Mais en le couplant avec deux ou trois autres jeux du genre, il est possible d'organiser des petites olympiades avec des équipes qui jouent chacune leur tour aux jeux proposés.
Enfin, il me semble qu'il serait plus astucieux de réaliser cette activité avec des apprenants partageant la même langue pour être capable de leur expliquer certaines subtilités dans la langue d'origine. Cela permettra aussi d'utiliser cette même langue au cours d'éventuelles négociations et de mise en place de stratégies, pour ne pas casser la dynamique du jeu, tout en le gardant accessible aux débutants et en leur permettant d'utiliser leurs premiers mots/ expressions/ phrases en français.
Public : Enfant
Durée : variable
Nombre de joueurs : jusqu'à 5

Objectifs linguistiques :
- Les chiffres jusqu'à 5.
- Les couleurs : rouge, vert, jaune, bleu, blanc.
- Le verbe avoir au présent.
- Questions diverses.
Hanabi est un jeu rapide et facile à comprendre qui vous met dans la peau d'un artificier ! C'est aussi un jeu coopératif de 2 à 5 joueurs qui s'articule autour des chiffres et des couleurs (les chiffres jusqu'à 5 et les 5 couleurs : vert, rouge, jaune, bleu, blanc (le blanc est-il une couleur ? Vous avez quatre heures...)).
Le but du jeu est simple : poser sur la table des suites de chaque couleur (de 1 à 5, donc). Petite subtilité : vous ne voyez pas votre jeu ! Les cartes sont cachées pour vous mais visibles pour les autres. Ce sont vos coéquipiers qui vous donnent des indications pour vous permettre de faire le meilleur choix. Mais il n'est possible de ne donner qu'une seule information à la fois, portant sur un chiffre ou sur une couleur, par exemple : "tu as un 2 ici et là" ou "tu as deux cartes rouges, ici et là",...
Le principe paraît simple mais réussir à poser tous les feux d'artifice est quasi-impossible. Certaines cartes n'existent qu'en très peu d'exemplaires et peuvent - si l'on n'y prend pas garde - être défaussées par un joueur qui n'a pas eu la bonne information au bon moment. Tout ça devient très vite assez cérébral et frustrant. On se fait rouler par le jeu, même en instaurant des règles implicites et officieuses (et tout à fait proscrites par la règle) censées éviter de jeter certaines cartes ou de poser ce qu'il faut quand il faut...

Concrètement, j'ai du mal à voir ce que ça peut donner en classe. Les mécanismes de bases sont simples et les phrases autorisées assez basiques, mais cela nécessite quand même une excellente compréhension entre les joueurs et une bonne entente pour progresser un minimum. En gros, il vaut mieux le tester avec des apprenants complices et futés. Tout se joue sur une coopération discrète et silencieuse, par des jeux de regards et des discussions très encadrées sur la meilleure des solutions à prendre. C'est un jeu coopératif, ne l'oublions pas, et même si chacun joue à son tour, rien ne l'empêche de consulter ses partenaires sur ce qu'il doit faire ou de mettre au point une stratégie globale. Les moins malins pourront sans doute s'amuser mais risquent de perdre assez vite en faisant n'importe quoi.
Comme les parties se jouent au nombre de points, on peut aussi organiser un tournoi des meilleurs artificiers. Dans ce cas, il faudra deux ou trois jeux selon le nombre d'élèves. Mais en le couplant avec deux ou trois autres jeux du genre, il est possible d'organiser des petites olympiades avec des équipes qui jouent chacune leur tour aux jeux proposés.
Enfin, il me semble qu'il serait plus astucieux de réaliser cette activité avec des apprenants partageant la même langue pour être capable de leur expliquer certaines subtilités dans la langue d'origine. Cela permettra aussi d'utiliser cette même langue au cours d'éventuelles négociations et de mise en place de stratégies, pour ne pas casser la dynamique du jeu, tout en le gardant accessible aux débutants et en leur permettant d'utiliser leurs premiers mots/ expressions/ phrases en français.